mercredi 11 décembre 2013

Comment survivre aux RP


Un emploi dans une agence de relations publiques peut parfois être stressant qu'une jungle, parfois ou parfois ennuyeux. Voici quelques conseils pour bien survivre tout au long de cette belle aventure!

  • Il y a des hauts et des bas : Selon votre taux d'occupation, vous vivrez des moments plus tranquilles et d'autres, beaucoup plus fous. L'été, par exemple, est souvent une période un peu plus morte. Il ne faut pas trop s'y fier pour voir la vraie nature d'un emploi en relations publiques. 
  • Pas besoin d'être dans tous les événements : Évidemment, plus vous rencontrerez de gens, plus vous aurez de chance de bâtir votre réseau. Cela étant dit, il n'est pas obligatoire, pour réussir sa carrière, de fréquenter TOUS les événements de la ville. Choisissez en quelques-uns et faites vous connaitre. 
  • Vous finirez par aimer les relances téléphoniques : Vous verrez, on s'y fait... Une fois la gêne passée, vous tisserez des liens et vous finirez par aimer ça!
  • Suivre son instinct : Le jour où la pression sera trop forte, vous pourrez toujours passer du côté client et quitter le milieu des agences. Certains disent qu'on ne fait pas une vie en agence, mais cela reste à prouver.
  • Ne prenez pas tout personnel : L'erreur est humaine, tentez toujours de relativiser. Vos patrons ont souvent la tête ailleurs et leur réaction n'est pas toujours contrôlée. 
  • Il faut prendre le tout avec un grain de sel : Tout simplement parce que ça reste un travail, et qu'il faut être heureux dans ce qu'on fait!
Bonne chance!

dimanche 8 décembre 2013

Dénicher de nouveaux contrats grâce aux « pitchs »

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Travailler dans une agence de relations publiques, c'est aussi être en mode « vente » en tout temps. Une soirée entre amis, une sortie dans un restaurant de la Rive-Sud ou un événement-bénéfice peuvent être des occasions de découvrir de nouvelles occasions d'affaires auprès d'individus étant en position de gestion dans leur entreprise.

Rapidement, tout bon relationniste sera en mesure de cerner les principaux enjeux du client potentiel et de réfléchir à quelques stratégies. Obtenir un contrat après une rencontre de ce type est un idéal; pas besoin de faire valoir le point que vous êtes les meilleurs. Dans la plupart des cas, vous devrez participer, avec d'autres agences, à des présentations devant le client potentiel (ce que j'appelle un pitch) pour démontrer votre savoir-faire et proposer quelques idées.

Il est important de savoir que cette présentation est cruciale. Elle établit votre crédibilité, elle vous faire connaitre en tant qu'entreprise, mais aussi en tant que personne et elle permet de démontrer votre créativité. Ce genre de présentation dure normalement entre 15 et 45 minutes, au cours desquelles vous présentez votre firme, votre historique et les employés qui pourront participer à la réalisation du mandat. De plus, vous aurez avantage à présenter quelques études de cas relatives à la nature du mandat pour lequel vous êtes là, qui sont en fait des mandats que vous avez réalisés au cours des deux dernières années pour des entreprises d'industrie, d'enjeux ou de taille similaires. 

Sachez qu'une bonne partie de la présentation doit être axée sur le client potentiel. En préparant votre présentation, faites beaucoup de recherche, autant dans les médias que sur Internet, pour bien comprendre son industrie, ses enjeux et ses parties prenantes. Si vous avez eu une description plus précise des besoins du client, organisez un remue-méninges avec les membres de votre équipe et mettez sur papier quelques idées. Après tout, nous vendons un service, donc nous vendons une idée. Petit bémol : soyez prudent lorsque vous expliquez votre concept : n'en dites pas trop, question de garder votre exclusivité sur votre concept. 

N'oubliez pas que ces présentations sont des travaux d'équipe : il faut s'entendre avec ses collègues pour voir qui dira quoi et à quel moment. Une bonne préparation fera toute la différence et saura imposer la confiance. Et soyez rassurés : les premières sont les pires côté stress; l'expérience vient en pratiquant!

jeudi 28 novembre 2013

Amour-haine, ça vous dit quelque chose?

C'est un peu ce qui décrit les relations entre les journalistes et les relationnistes. Je sais, je sais, c'est une phrase un peu clichée, un peu galvaudée. Mais si on prenait quelques minutes pour réfléchir sur les raisons de cet adage?

De la haine...

Dans 99 pour cent des cas, nous les dérangeons. Ils sont dans un rush, ils n'ont pas le temps, ils ont été affectés à la Commission Charbonneau... Ne soyez pas surpris si on vous raccroche la ligne au nez : ça arrive plus souvent qu'on pense. De par la nature de notre travail à nous, les relationnistes, ils sont convaincus que nous voulons seulement leur vendre quelque chose ou leur passé un sapin. Dans des domaines plus marketing, vous n'aurez pas de difficulté à parler de votre nouvelle, mais la réalité est toute autre en affaires publiques, où le doute est derrière toute intention.

De l'amour...

Il reste quand même 1 pour cent des cas! Cela peut paraitre difficile à croire, mais les journalistes auront parfois BESOIN de vous, et là, ils vous aimeront. En effet, dans certaines situations (je pense surtout aux crises ici), vous êtes celui qui détient le pouvoir dans cette relation, puisque c'est vous qui êtes en mesure d'informer et d'aider les journalistes. Entre vous et moi… il faut profiter de ces situations!

Je vous invite à consulter cet article d’Hélène Roulot-Ganzmann sur le site Web du Projet J, qui se penche sur les relations entre les journalistes et les relationnistes dans le cadre de la crise du Lac-Mégantic. Cela permet de relativiser un peu!

lundi 25 novembre 2013

Étude de cas : la campagne Voyez les choses à ma façon

J'aimerais profiter de la tribune pour vous parler d'un beau succès média que nous avons réussi ici, chez Cohn  & Wolfe. En effet, c'est grâce aux efforts soutenus d'une belle équipe, comprenant 2 chargés de projets et de deux conseillers principaux, que nous avons pu atteindre des résultants épatants pour notre client, la Fondation Miriam.

Contexte

Nous travaillons sur ce mandat depuis maintenant de 6 mois. Dès l'offre de service, il était question d'organiser une campagne de levée de fonds et de sensibilisation pour les troubles du spectre de l'autisme, et en remue-méninges, nous avions soumis l'idée des lunettes et d'une vision différente, idée qui fut retenue.

Ainsi, depuis les débuts du mandats, nos tâches ont été assez variées : construction d'argumentaires et de messages-clés, rédaction de communiqués de presse, conseil stratégique et relance des médias. C'est grâce à tous ces efforts combinés que nous avons pu avoir un tel succès lors de nos deux événements de lancement, le 24 octobre et le 6 novembre derniers.

24 octobre, le pré-lancement

Le 24 octobre, nous avons annoncé que messieurs Aldo Bensadoun et Jean Coutu prêtaient leur nom à la campagne. C'est pour cette raison que la plupart des articles et mentions au sujet de l'événement était à ce propos, comme le démontre bien cet article du Métro. Cependant, nous avions réussi à sécuriser une entrevue avec TVA quelques jours avant, si bien que le journaliste a pu préparer un topo la veille de l'événement dans les locaux du client et compléter avec la véritable nouvelle. Vous pouvez consulter le reportage ici.

6 novembre, le lancement officiel

Nous avons profité d'une conférence organisée par un des bénéficiaires de notre client pour organiser une autre conférence de presse le 6 novembre dernier. Le but? Présenter en détails cette campagne de sensibilisation ainsi que son site web à plus de 800 personnes réunies pour discuter des tendances actuelles en autisme. Notre angle d'approche pour les médias : la présence de la Dre Temple Grandin, une personnalité bien connue, surtout du côté anglophone. Sa visite nous a permis de faire parler de la cause et de la campagne dans The Gazette, entres autres, ainsi qu'à Global.

Cette campagne ne fait que commencer et nous avons déjà rejoint près de 5 millions de personnes. Surveillez-la, vous pourriez être surpris au cours des prochains mois!

jeudi 21 novembre 2013

De bonnes relances téléphoniques

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Dans le dernier billet, j'expliquais le secret d'une bonne liste média. Projetons-nous quelques jours plus tard, avec un communiqué solide sur le sujet et un courriel d'approche infaillible, que vous venez tout juste de faire parvenir aux différents contacts de la liste. Que faire maintenant, se croiser les bras et attendre que la nouvelle soit couverte?

Évidemment, au nombre de courriels que les journalistes reçoivent chaque jour (des centaines en moyenne), il est impossible qu'ils les lisent tous et y portent une attention particulière. Ainsi, il faudra user de ruse et d'un peu d'aplomb pour leur rappeler plus directement que votre histoire mérite leur attention. C'est donc à ce moment-ci que le bon vieux téléphone deviendra votre principal allié.

Quoi faire? Idéalement, vous devriez vous installer dans un endroit silencieux et confortable, surtout si vous êtes gêné ou mal à l'aise (un bureau vide avec une porte pourrait faire l'affaire). Le plus important est de bien maitriser votre sujet et de l'avoir raccourci à son maximum. N'oubliez pas : les journalistes n'ont que très peu de temps à vous accorder. Vous devez être en mesure de capter leur attention dans les 15 premières secondes de l'appel. Une fois que vous avez réussi à les intéresser, essayer de voir ce qu'ils recherchent; il faut parfois aller plus loin que son pitch initial afin de sécuriser de la couverture ou une entrevue.

Si vous êtes comme moi, les relances téléphoniques sont une source de stress. Mais à force de se pratiquer, on prend de l'expérience et on maitrise mieux la technique. Peut-être même que vous pourrez tisser de bons liens avec certains journalistes!

lundi 18 novembre 2013

La liste média, la clé du succès d'une campagne médiatique

Vous croyiez, en terminant vos quelques cours de statistiques au cégep ou à l'université, que vous n'auriez plus jamais besoin de ce fameux logiciel Excel? J'ai une mauvaise nouvelle pour vous : Excel est un outil plus qu'important dans une agence de relations publiques! En effet, c'est grâce à ce logiciel que l'on peut compiler, entre autres, des listes médias qui serviront à bien cibler nos journalistes pour s'assurer d'un succès avec la campagne de notre client.

Le b.a.-ba des relations médias

Évidemment, il ne s'agit pas que de maitriser Excel pour bâtir une liste média... Il faut en effet s'arrêter quelques minutes et réfléchir aux objectifs de la campagne, mais aussi à la nature de la nouvelle que nous désirons communiquer. Ainsi, que notre nouvelle porte sur un développement immobilier, une autorisation de Santé Canada pour un médicament ou une ouverture d'une nouvelle succursale d'un commerce, il faudra trouver des journalistes qui sont les plus susceptibles de parler de notre sujet. Il s'agit là de toute la force d'une bonne liste média : cibler à l'avance les bonnes personnes pour travailler efficacement. Et ne craignez rien, pour chaque nouvel angle que vous désirez communiquer, il y a un journaliste qui pourrait être intéressé. N'oubliez pas d'inclure aussi tous les affectateurs, chefs de nouvelles et autres gestionnaires de salles de nouvelles, parce que ce sont souvent eux qu'il faut convaincre d'abord.

Une bonne technique pour mieux réussir

Une fois la réflexion faite, penchez-vous maintenant sur la réalisation de la liste. Tout d'abord, vérifiez à l'interne s'il n'existe pas déjà une liste similaire qui aurait pu servir récemment dans un autre mandat; cette liste, même si elle n'est plus à jour, pourrait vous sauver plusieurs heures de travail! Si jamais vous devez partir de zéro, accédez à des bases de données comme Datablitz pour avoir accès à la quasi-totalité des médias québécois et canadiens, tous classés par types de médias. Méfiez-vous par contre, puisqu'il vaut mieux vérifier quelques noms clés vous-mêmes sur les pages Contacts et informations des sites web des médias ciblés (comme sur la page du 24 heures par exemple) afin de s'assurer d'avoir les dernières coordonnées. Le milieu des médias change très rapidement, vous le réaliserez assez rapidement.

L'élaboration d'une bonne liste média prend beaucoup de temps, certes. Cependant, soyez assurés que tout ce temps investi finira par payer puisque vous n'aurez que très peu de retours de courriel et vous aurez rejoint les bonnes personnes. Petit conseil en terminant : n'hésitez pas à séparer l'information en le plus de colonnes possibles (Salutation/Prénom/Nom/Titre/etc.); vous pourrez facilement faire du publipostage et des envois personnalisés.

samedi 26 octobre 2013

Le quotidien d'un chargé de projet

Comme je le mentionnais dans mes billets précédents, la vie quotidienne en agence est très diversifiée et plutôt occupé. Afin de vous faire mieux comprendre ce à quoi vous devriez vous attendre si vous voulez travailler en agence, je vous propose un survol des tâches types au sein de l'agence Cohn & Wolfe | Montréal, où j'occupe le poste de chargé de projets.

La rédaction, une force essentielle

Il est nécessaire de développer de bonnes habiletés à l'écrit, autant en français qu'en anglais. En effet, une importante partie du travail en agence s'articule autour de cette tâche, même pour un chargé de projets. On me demande souvent de rédiger de nombreux documents pour des clients : communiqués de presse, invitations médias, contenu pour un site Web ou un dépliant,  ou des courriels qui devront être envoyés au nom du client. Bien que nous ne soyons pas traducteurs, il est aussi important d'être à l'aise avec la traduction de l'anglais vers le français, surtout si, comme chez Cohn & Wolfe, des mandats pancanadiens doivent être réalisés en français à Montréal. Google Translate et Linguee.fr sont souvent nos meilleurs amis dans ces situations!

Connaître tous les secrets de la recherche

Une autre importante partie des tâches d'un chargé de projet est la recherche. Que ce soit l'historique d'un futur client, une liste de contact pour rejoindre différents médias ou de la couverture médiatique, il faut avoir plus d'un tour dans un sac pour être en mesure de produire des rapports de recherche détaillés et étoffés. Vos patrons vous en remercieront!

Rejoindre les médias : un passage obligé

Personnellement, j'étais très peu à l'aise avec les relations médias à mon arrivée en agence. Le stress de déranger, de se faire raccrocher la ligne au nez et la peur de se faire coincer devaient être gérés. Heureusement, on prend rapidement beaucoup d'expérience en relations médias, et on arrive même à créer des liens avec des journalistes. De nombreux types de mandats nécessitent des relations avec les journalistes, que ce soit en consommation, en santé ou en immobilier. Et n'oubliez pas : les meilleures relances téléphoniques se font très tôt!

« Toutes autres tâches connexes »

Finalement, le rôle d'un chargé de projet est d'appuyer constamment le travail de ses collègues et supérieurs. Et détrompez-vous, on ne vous demandera pas que des tâches ennuyeuses! Aussi surprenant que cela puisse paraitre, votre aide pourra certainement vous aider à vous démarquer et vous faire apprécier davantage au sein de l'entreprise. Une chose est certaine : vous aurez du plaisir à travailler!


lundi 21 octobre 2013

De la polyvalence à la spécialisation


On dit souvent que travailler en agence est une carrière centrée sur la polyvalence, sur la multiplicité des types de mandats. Cela est particulièrement vrai dans les plus petites équipes (lorsque le nombre d'employés est sous la barre des 30 personnes), où le travail de la plupart des employés peut s'effectuer dans une grande variété de champs d'activités. À l'opposé, les agences comprenant un nombre important d'employés s'organisent souvent par équipe, regroupées sous de grands thèmes, que l'on pense à la santé, les services professionnels, le marketing de consommation ou les relations avec les investisseurs, pour ne nommer que ceux-là.

À mon avis, il est à l'avantage de tout jeune professionnel de développer quelques spécialités dans le cadre de son travail en agence. En effet, il sera plus facile d'obtenir la confiance de vos collègues, qui pourront même vouloir travailler exclusivement sur différents types de tâches ou dans certains secteurs en particulier. La rédaction d'un communiqué de presse relié au paiement d'un médicament par le régime public d'assurance médicament est tout à fait différente celle d'un courriel de présentation d'une transaction immobilière ou d'un nouveau forfait dans un spa. De plus, vous spécialiser dans un champ de pratique pourrait même vous permettre de vous faire reconnaître auprès des clients, qui pourraient vous recruter dans leur équipe à moyen ou long terme.

À vous de faire votre place et de vous rendre indispensable au sein de votre agence!

dimanche 29 septembre 2013

Agence de relations publiques 101


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Une agence de relations publiques est une machine simple et complexe à la fois. En effet, selon la taille de l’organisation, la hiérarchie est peu présente et les tâches sont souvent très variées pour chacun des membres de l’équipe.
 

On compte de nombreux postes au sein d’une agence, que l’on pense à celui de chargé de projet, de conseiller, de conseiller principal, de directeur, de vice-président ou encore, d'associé-directeur, le plus haut poste de direction dans une agence. Le travail se divise et s’organise assez simplement et logiquement : les stratégies sont bâties et réfléchies par les conseillers et les conseillers principaux et sont exécutées par les chargés de projet. De leur côté, les directeurs, les vice-présidents et les associés-directeurs sont ceux ayant le plus d’expérience; cela se traduit notamment par leur implication dans différents mandats clés de l’agence (les plus gros et les plus importants) ainsi que par leurs efforts constants de développement des affaires.

Il faut mentionner que le développement des affaires est le nerf de la guerre en agence. C’est principalement là la grande différence avec les directions des communications des entreprises; il faut constamment  « rentrer » de nouveaux comptes pour s’assurer d’un revenu suffisant pour garder la rentabilité de l’entreprise. Peu importe qu’il s’agisse de mandats de 1 000 $ ou de 100 000 $, chaque mandat est important et permet à l’agence de croitre et d’assoir sa réputation et son expertise.

Dans le prochain billet : les secteurs d’activités et les principales activités de communication en agence.

Pour en apprendre un peu plus sur les principales agences de relations publiques au Québec, visitez le site Web de l’ACRPQ.

Pour tout connaitre sur le métier de relationniste au Québec et au Canada, visitez le site Web de la SQPRP et celui de la SCRP

lundi 23 septembre 2013

Première étape : décrocher un emploi

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D'ici quelques mois, vous aurez votre diplôme en poche et vous serez prêts à conquérir le monde des communications. Si vous avez eu de la chance, l'entreprise chez qui vous avez réalisé votre stage l'an dernier vous fera une offre et vous accueillera dans son équipe. Cependant, dans la plupart des cas, vous serez livrés à vous-mêmes. Par où commencer ?

Les offres d’emploi, la base de la recherche
Malgré ce que vous pouvez croire, les offres d’emplois sont encore très utilisées par les employeurs pour recruter de nouveaux talents. En communication, quelques sites se sont spécialisés dans le domaine, que l’on pense au Grenier aux emplois, à InfopresseJobs ou à Isarta. Épluchez ces sites et envoyez votre candidature. Surtout, ne soyez pas gênés de vous intéresser aux offres demandant d’entrée de jeu deux ou trois années d’expérience; il faudra bien que quelqu’un vous donne votre première chance, et votre personnalité pourra vous faire ressortir du lot en entrevue! N’oubliez pas de vous inscrire sur LinkedIn, de nombreux employeurs utilisent désormais cette plateforme pour recruter.

Surveillez aussi vos différents réseaux sociaux, qui sont souvent une bonne source d’information. N’hésitez pas à informer vos amis Facebook que vous êtes désormais à la recherche d’un emploi. Peut-être qu’un de leurs amis vient tout juste de publier une offre d’emploi qui pourrait vous intéresser.

Un truc pour les plus cavaliers d’entre vous…
Parfois, rien n’aboutit et il faut prendre le taureau par les cornes. Voici un truc qui a fonctionné pour moi : osez contacter les dirigeants des entreprises qui vous intéressent pour leur offrir vos services. En agence, les processus de ressources humaines sont souvent simplifiés à leur maximum; vous aurez plus de chance en communiquant directement par courriel avec l’associé directeur. Pour connaître les coordonnées de ces gestionnaires, interrogez le moteur de recherche d’Infopresse, qui répertorie l’ensemble des agences à Montréal et en région. Du côté des entreprises, tentez de trouver les coordonnées du directeur des communications ou des relations publiques, pour un contact privilégié en dehors des processus souvent complexes des ressources humaines.

On dit souvent, et avec raison, que la plupart des postes offerts sur le marché du travail ne sont pas affichés. Ainsi, en vous imposant auprès des employeurs, vous courrez la chance de créer votre propre poste ou de vous faire connaître juste au bon moment. Et n’oubliez pas de relancer ces gens une ou deux semaines après votre première approche. Ces gestionnaires sont très occupés, mais ils (ou leur adjointe!) remarqueront certainement votre persévérance. Qui ne tente rien n’a rien!

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Si vous aimeriez que je traite d'un sujet en particulier, posez-moi votre question directement dans les commentaires, et il me fera plaisir de traiter de la réponse dans un prochain billet!